La dépendance au sucre. Comment faire faire pour s'en débarrasser?

De la dépendance à l’abstinence au sucre 

Tout d’abord, précisons ce que j’entends exactement par

« abstinence ». L’abstinence consiste, dans ce cas, à éviter

complètement le sucre et la farine, ces substances dont

nous avons constamment envie dans notre dépendance.

Éviter ces choses peut sembler décourageant, mais une fois

que vous commencerez à changer vos habitudes et que

vous ferez l’expérience des conséquences positives qui en

découlent, vous ne pourrez plus vous en passer et vous

constaterez que l’abstinence devient plus facile.

Il existe deux façons fondamentales de se remettre de la

dépendance au sucre : progressivement ou complètement.

Dans la première stratégie, vous abandonnez progressivement les aliments déclencheurs, et dans la seconde, vous abandonnez d’un seul coup tous les aliments déclencheurs.

Je pense que le sevrage est un processus utile dans une

certaine mesure, mais si vous voulez l’ajouter à votre processus, faites-le avant la date de début du premier jour.

Si vous avez une grande habitude du sucre, il sera probablement utile de commencer une semaine avant et de réduire votre consommation à un niveau aussi proche que possible de zéro avant de commencer véritablement.

L’objectif de cet exercice et, dans une certaine mesure, de toute cette cure de désintoxication est de comprendre le lien entre votre consommation de sucre et l’utilisation du sucre comme outil de gestion du stress. Et ensuite, de changer ce comportement en ajoutant des comportements qui vous servent mieux.

En tant que Naturopathe, je souscris au deuxième modèle d’abstinence, parce que je crois que le fait de n’abandonner que certains aliments déclenchera toujours des fringales et vous poussera soit à vous gaver d’un autre aliment, soit à augmenter le volume de vos aliments déclencheurs restants. Si vous n’éliminez pas tous vos aliments addictifs, vous ne serez pas en mesure de maintenir l’abstinence pour aucun d’entre eux.

Je pense qu’en matière de dépendance au sucre, la modération est toujours un échec. C’est comme si un alcoolique sobre essayait de boire en société. C’est la parfaite recette pour un désastre complet.